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mardi 9 juin 2009

LA VILLE DE LUBUMBASHI (Par Joël Kalumba)

La Ville de Lubumbashi - Wantashi


Lubumbashi est la deuxième ville la plus peuplée de la République démocratique du Congo, après Kinshasa,sa population avoisinerait 2 millions d'habitants d'après les dernières estimations.C'est la capitale économique de la R.D.C; elle est également la capitale de la province du Katanga. La ville de Lubumbashi est désignée comme la capitale cuprifère à cause de la production du cuivre.
Fondée en 1910 par les Belges sous le nom d'Élisabethville (d'après Élisabeth de Belgique), la ville fut renommée Lubumbashi en 1965. Elle fut aussi la capitale de l'éphémère État autoproclamé du Katanga (1960-1963), né sous l'impulsion de Moïse Tshombe.
Elle est le siège de plusieurs grandes sociétés congolaises dont la Société nationale des chemins de fer du Congo, la Gécamines et le groupe George Forrest.
Lubumbashi tire son origine du nom de la rivière au bord de laquelle elle avait été fondée. À l'occasion de la politique et philosophie de retour à l'authenticité prônée par le Président Mobutu, la ville - jadis Elisabethville - portera le nom de Lubumbashi en 1965.La prison de Kasapa est située à Lubumbashi.

Historique

La ville n’existe pas comme telle durant le XIXe siècle, bien que le site de Lubumbashi ait été occupé avant la colonisation.
À cause de sa situation géologique, à croire le rapport de Jules Cornet qui laisse entrevoir la grande richesse du sous-sol, l’actuelle région de Katanga reçoit des visiteurs – prospecteurs de toute l’Europe. Dès le début des années 1900, une société est constituée à Bruxelles pour assurer la mise en valeur des richesses du sol et du sous-sol. C'est l'Union minière du Haut Katanga (UMHK), actuel Gecamines. L’exploitation de la mine de l’Étoile commence. Le minerai de cuivre y est présent en grande quantité.
Pour des raisons propres à l’entreprise, elle décide d'installer une fonderie près des chutes de la Lubumbashi (qui lui fournit de l'eau en très grande quantité, les chutes étant de surcroît une source d'énergie possible). La fameuse cheminée se construit. De cette fonderie, sortent des lingots de cuivre.
La nécessité d'être avec un connaisseur se fait sentir. Le major ingénieur Emile Wangermee connaît bien le pays et se voit directement attribuer la mission de créer la nouvelle ville. Il choisit l'endroit : près de la mine de l'Étoile et près de l'Union minière du Haut Katanga. Il est considéré comme le fondateur de la ville.
Le personnel de la mine logeait dans les environs immédiats, dans des paillotes. À une quinzaine de kilomètres de là, se développent, dans des huttes, les services administratifs, la poste, les finances, la justice. L'atmosphère qui y règne est celle du Far West.
En 1909, la ville est créée sur papier : un quadrilatère de 20 kilomètres carrés de forêts. Il faudra défricher, araser des termitières, avec les moyens de bord.


Héraldique
Elles sont blasonnées comme suit : " D'argent au chevron de gueules, chargé d'une lettre majuscule romaine E sommée d'une couronne royale, le tout d'argent et accompagné de 3 croisettes monétaires katangaises de gueules. Devise : Ex imis ad culmina (des profondeurs vers les sommets), de gueules sur un listel d'argent."
Signification : Les croisettes monétaires katangaises rouges évoquent la richesse minière en cuivre du Katanga. Dans le même ordre d'idées, le chevron rouge pourrait symboliser une coulée de cuivre, à moins qu'il n'évoque l'extraction du minerai, comme pourrait le suggérer la devise qui signifie « des profondeurs vers les sommets ». Aujourd'hui, on pourrait aussi y voir le profil du terril, élément du paysage caractéristique de la ville. Tout ceci n'est toutefois qu'hypothétique. Quant au « L » couronné, il constitue une marque signifiant:" Lubumbashi ".
C'est avec cet écu que les « croisettes monétaires katangaises » firent leur entrée parmi les figures héraldiques.

Cet objet en cuivre, qui servait de monnaie aux indigènes du Haut-Katanga jusqu'à l'arrivée des Européens, se présente comme une petite croix légèrement pattée et aux extrémités arrondies, de 20 cm environ de côté. Cependant, en la représentant comme une petite croix grecque, les héraldistes officiels belges, mal informés, commirent une regrettable erreur. Au Katanga, elle est en effet traditionnellement représentée comme une croix de Saint André. Les armoiries civiques (voir celles de l'État de Moïse Tshombé du Katanga) ou personnelles ultérieures respecteront mieux la tradition.

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