Économie mortifère et lutte contre la survie en RDC
En cette période de mondialisation, il est opportun d'examiner des économies du Tiers-monde, surtout dans les milieux urbains connectés directement au monde extérieur.
C'est dans cette optique que nous écrivons le présent article.
Certes le système capitaliste mondial basé sur la division internationale du travail ne favorise pas l'épanouissement mais encore le développement des pays du Tiers-monde. Cela nous le remarquons en République Démocratique du Congo avec son économie greffée sur la division internationale au travail.
Aussi après observation, nous sommes arrivés à conclure que l'économie en RDC, loin de résoudre l'équation principale "besoin-rareté" et ainsi que créer des richesses à même de satisfaire chaque homme, est passée pour une économie mortifère.
Elle est mortifère parce qu'elle fonctionne selon le principe de "chaque homme est comme tous les autres hommes", aussi pour cette économie, les congolais ressentent les mêmes besoins et selon les proportions égales que les Européens, les Américains, les Asiatiques, les Océaniens. Et toutes les opérations économiques sont soumises à ce principe là. Produire pour l'homme universel, consommer en fonction de l'homme universel, circuler, repartir, investir en prenant en compte l'homme de partout.
Par ailleurs, le fromage de Belgique, le vin de France, le lait d'Hollande... peuvent être consommés dans les villes de la R.D.C ainsi que dans les mileiux très reculés du pays, bien que les produits de consommation préférés peuvent être les besoins indiqués à base des plantes locales et les cossettes de manioc grillés associés aux arachides.
En effet, le gros de commerçants au Congo n'ont comme activité principale l'importation des biens fabriqués pour la satisfaction de l'homme de partout. Ceci a comme conséquence le rejet de la monnaie locale au profit d'un équivalent universel "le dollars, monnaie de reférence et d'importation".
Ainsi la satisfaction des besoins dans une telle économie est soumise à la possibilité d'acquérir la monnaie de reférence. Dans une telle économie mortifère une grande catégorie de la population se trouve affectée.
Et pour lutter contre les mécanismes socio-enthanasiques de cette économie de survie qui est à la base de ce qu'on nomme les marchés pirates.
Dans ces marchés, l'ordre, le loi, n'existent pas.
Il est question ici d'habileté et d'ingéniosité de la part des victimes de cette économie. Ces marchés naissent soit tôt le matin, soit tard le soir, soit alors à une heure précise et à des différents endroits selon l'horaire de sortie ou d'arrivée des travailleurs de l'administration ou des entreprises ciblées.
À défaut, il n'est pas surprenant de voir des mamans, visages sereins, sourires jaunes aux lèvres, déposer leurs produits maraîres ou ceux de leurs ceuillettes (chenilles) devant les entrées des magasins de la ville et ainsi commencer les opérations habituelles d'achat-vente.
C'est certainnement une façon de dire "nous aussi nous voulons vivre selon nos besoins et nos besoins et nos préoccupations quotidiennes".
À plusieurs reprises l'État tente de mettre fin à cette économie de survie sans y parvenir. Les marchés pirates sont une réponse à cette économie qui ne tient pas compte des besoins particuliers des congolais. C'est une économie d'exclusion caractéristique d'ailleurs des économies du Tiers-monde et surtout de l'Afrique sud-saharienne.
Qui pourra alors relever le défi de ces économies mortifères? Est-ce la mondialisation ou les États Africains inscrits dans la spécialisation du travail international?
En cette période de mondialisation, il est opportun d'examiner des économies du Tiers-monde, surtout dans les milieux urbains connectés directement au monde extérieur.
C'est dans cette optique que nous écrivons le présent article.
Certes le système capitaliste mondial basé sur la division internationale du travail ne favorise pas l'épanouissement mais encore le développement des pays du Tiers-monde. Cela nous le remarquons en République Démocratique du Congo avec son économie greffée sur la division internationale au travail.
Aussi après observation, nous sommes arrivés à conclure que l'économie en RDC, loin de résoudre l'équation principale "besoin-rareté" et ainsi que créer des richesses à même de satisfaire chaque homme, est passée pour une économie mortifère.
Elle est mortifère parce qu'elle fonctionne selon le principe de "chaque homme est comme tous les autres hommes", aussi pour cette économie, les congolais ressentent les mêmes besoins et selon les proportions égales que les Européens, les Américains, les Asiatiques, les Océaniens. Et toutes les opérations économiques sont soumises à ce principe là. Produire pour l'homme universel, consommer en fonction de l'homme universel, circuler, repartir, investir en prenant en compte l'homme de partout.
Par ailleurs, le fromage de Belgique, le vin de France, le lait d'Hollande... peuvent être consommés dans les villes de la R.D.C ainsi que dans les mileiux très reculés du pays, bien que les produits de consommation préférés peuvent être les besoins indiqués à base des plantes locales et les cossettes de manioc grillés associés aux arachides.
En effet, le gros de commerçants au Congo n'ont comme activité principale l'importation des biens fabriqués pour la satisfaction de l'homme de partout. Ceci a comme conséquence le rejet de la monnaie locale au profit d'un équivalent universel "le dollars, monnaie de reférence et d'importation".
Ainsi la satisfaction des besoins dans une telle économie est soumise à la possibilité d'acquérir la monnaie de reférence. Dans une telle économie mortifère une grande catégorie de la population se trouve affectée.
Et pour lutter contre les mécanismes socio-enthanasiques de cette économie de survie qui est à la base de ce qu'on nomme les marchés pirates.
Dans ces marchés, l'ordre, le loi, n'existent pas.
Il est question ici d'habileté et d'ingéniosité de la part des victimes de cette économie. Ces marchés naissent soit tôt le matin, soit tard le soir, soit alors à une heure précise et à des différents endroits selon l'horaire de sortie ou d'arrivée des travailleurs de l'administration ou des entreprises ciblées.
À défaut, il n'est pas surprenant de voir des mamans, visages sereins, sourires jaunes aux lèvres, déposer leurs produits maraîres ou ceux de leurs ceuillettes (chenilles) devant les entrées des magasins de la ville et ainsi commencer les opérations habituelles d'achat-vente.
C'est certainnement une façon de dire "nous aussi nous voulons vivre selon nos besoins et nos besoins et nos préoccupations quotidiennes".
À plusieurs reprises l'État tente de mettre fin à cette économie de survie sans y parvenir. Les marchés pirates sont une réponse à cette économie qui ne tient pas compte des besoins particuliers des congolais. C'est une économie d'exclusion caractéristique d'ailleurs des économies du Tiers-monde et surtout de l'Afrique sud-saharienne.
Qui pourra alors relever le défi de ces économies mortifères? Est-ce la mondialisation ou les États Africains inscrits dans la spécialisation du travail international?
Texte choisis par Kalumba Nundo Joël.
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